Gen. Hristo Lukov
Vie et œuvre
Général à la retraite, Hristo Lukov est né le 6 Janvier 1888 à Varna. Il est diplômé de l’école militaire de Sa Majesté en 1907 et est élevé au premier rang d’officier lieutenant de la classe 27.
Ses activités de combat ont commencé en tant que commandant de batterie dans le 2ème régiment d’artillerie, 6e Division.
Pendant la Première Guerre mondiale il a participé à tous les combats avec les première et cinquième divisions en tant que commandant de l’unité. Le 23 novembre 1935, lui a été confié le plus haut poste dans la hiérarchie militaire : Ministre de la Guerre.
Le Général Hristo Lukov a occupé ce poste jusqu’au 4 Janvier 1938. Il a consacré ses forces vitales et son et son travail à élever l’artillerie bulgare à son plus haut niveau. Depuis son plus jeune, le général Hristo Lukov s’est dévoué avec zèle au service de son pays. En sa qualité de commandant de batterie d’artillerie pendant la Première Guerre mondiale, il apparaît comme l’un des commandants les plus braves.
Durant l’année 1918, pendant les derniers jours de la guerre, la propagande communiste est arrivée à manipuler les soldats qui ont abandonné le front pour se diriger vers le quartier de l’armée de la ville de Kyustendil tandis que d’autres soldats proclamaient la République de Radomir dirigé par le Parti Agraire : Raiko Daskalov.
Profitant de cette situation critique pour la Bulgarie, l’infanterie Serbe s’avança vers la ville de Kyustendil dans la vallée entre le Mont Tsarev et la Pierre de Kalin et tira des pluies d’obus sur les positions bulgares presque désertées.
Les commandants bulgares ont été incapables de dissuader nos soldats de déserter. Sur la position, seul Christo Lukov resta avec quatre canons. A ce moment décisif, le canon bulgare sous son commandement fait un feu terrible sur les Serbes qui avançaient. Ils son repoussés. L’armistice est signé. Le lendemain, le colonel Tomic a tenu à féliciter les artilleurs bulgares qui ont arrêté son avance. Les soldats ont pointé Lukov dont le visage était encore noirçi par la fumée. „Et les autres?“ – demanda Tomic. „Ils n’y avaient que quelques bergers et chevriers, qui donnaient les obus au Major Lukov pendant la canonnade fut la réponse.
Le Serbe rugit de colère, mais bientôt il se maîtrisa, il félicita le major Lukov pour son grand acte héroïque. „Dans l’histoire de France“, a poursuivi le colonel Tomic, « il y en a aussi un qui a défendu seul sa patrie : le maréchal Nay. La Bulgarie est heureuse d’avoir des officiers tel que lui. »
Si ce n’était l’exploit héroïque du Major Lukov, les serbes dont le chauvinisme est illimité, auraient revendiqué au traité de Neuilly que Kyustendil soit inclus dans la « Grande Serbie ».
Après sa carrière militaire, la nature dynamique du général Lukov trouva sa place dans la vie de la société civile parmi les patriotes bulgares. Il se rend compte que les réponses aux forces de gauche ne peuvent être fournies que par le nationalisme de l’époque de la « renaissance bulgare », et il devient leader de l’Union des légions bulgares nationales / SBNL /.
«Je me souviens comme si c’était hier“ – a dit le légionnaire Yordan Hadzhinonev. En novembre 1942, lors de la Conférence nationale à Varna, est arrivé le général Lukov, accompagné par des membres de la direction centrale.
Après acceptation de tous les points du règlement intérieur, au début de la conférence sont examinées diverses questions organisationnelles.
«Monsieur, grâce à l’Allemagne, et surtout à Hitler, nous avons reçu Dobroudja Sud, la Macédoine, la Thrace, et nous sommes censés aller soutenir et aider nos alliés.“
La majorité des délégués étaient du même avis. Général Lukov après avoir exprimé son admiration pour notre volonté de se sacrifier, au nom d’un idéal, a déclaré :
«Messieurs, le général Lukov ne peux seul organiser et diriger une armée. Il y a un Tsar et un gouvernement responsable. Si le gouvernement décide d’envoyer des troupes sur le front de l’Est et me confie sa direction, je ne refuserai pas. »
Donc, il a été décidé que si le gouvernement le permet, le Général Lukov ira à l’aide du corps africain du Général Rommel.
Ainsi, ont commencé les préparatifs dans tout le royaume. La Légion de’Dobrich “ Stefan Karadja “ a fourni une liste d’environ 100 jeunes nationalistes enthousiastes et passionnés.
Mais ce rêve ne sera jamais réalisé en raison de l’assassinat du général Lukov, trois mois seulement après notre conférence nationale. C’était pendant l’année 1943.
Les Armées allemandes se sont battues dans l’Union soviétique. Mais chez nous, le Parti communiste, selon l’ordre de Moscou, a organisé des groupes de combats pour éradiquer les ennemis du peuple.
Une de leurs victimes devait être le Général Lukov.
La journée est également fixée, il s’agit du 13 Février. En ce jour vers 20h50 général se rendait à son domicile rue de l’artillerie n°1. Comme il ouvrait la porte d’entrée, devant la porte du salon sa fille Penka est sortie pour aller à sa rencontre.
Le hasard a décidé quelle serait le seul témoin de son assassinat. De son témoignage nous savons ce qui suit :
«Le général Lukov franchit le pas de porte et se retourna pour la fermer. A ce moment là, un inconnu* avec de grandes lunettes noires surgit près de la porte et tira dans la poitrine du général.
Sa fille cria et le Général, même blessé tenta de pénétrer chez lui mais le tueur entra et tira encore trois coups de feu, puis s’enfuit.
Le général tomba mort sur le sol. »
Après l’assassinat suit un enterrement impressionnant.
„Le corps du défunt a été déplacé de sa maison dans l’église de l’Ecole militaire de sa majesté. Vers midi, sur les deux côtés de l’allée de l’école étaient remplis de plusieurs milliers de jeunes légionnaires et de partisans du Général parfaitement en rangs.
L’église était bondée de gens.
Nous sommes arrivés très difficilement à l’entrée de l’église. Les funérailles ont été honorés de la présence de sa majesté le Tar, sa majesté le Prince Cyril, les officiers supérieurs, ministres, attachés militaires, etc..
Au nom de l’armée, le colonel Popov a parlé et au nom des officiers à la retraite le Général Ilinov. Au nom des légions bulgares nationales Elias Stanev, a dit dans son discours enflammé, que le général Lukov a légué au peuple bulgare sa dévotion à la patrie et à la famille, lui-même étant le modèle d’un citoyen valeureux et d’un guerrier courageux avec une foi inébranlable dans l’essor de la cause nationale bulgare.
Les funérailles ont eu lieu au cimetière Central de Sofia.
Le premier à parler au nom de l’Union des officiers de réserve a été le colonel Ilchev qui a décrit le chemin de vie de ce bulgare grande et a terminé par ces mots :
«Les étrangers ont trouvé les armes pour prendre la vie des généraux, et priver le peuple bulgare d’un grand guerrier aux vertus supérieures, citoyennes et militaires. Le Chagrin est énorme pour nous tous. „
IYI. Ainsi mourut le général Hristo Lukov, mais son œuvre dévouée à la patrie reste un exemple pour les futures générations de nationalistes bulgares et il vivra éternellement! IYI.
* L’assassinat a été commis par la communiste Violeta Bohor Jacob (d’origine juive). Juste avant l’ouverture de sa porte d’entrée, Ivan Burudjiev s’est approché du général Lukov et a tiré, mais il le blessa seulement à l’épaule, Lukov le pressa contre le mur et saisit son bras. Jacob arriva au secours de son camarade et tira deux coups de feu dans le cœur qui tuèrent le général en face de sa fille.
N.Tr.
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